Ingres, Autoportrait à l'âge de vingt-quatre ans, 1804, 78 x 61, Chantilly, musée Condé.
Jean-Auguste-Dominique Ingres naît à Montauban le 29 août 1780. A l'âge de 11 ans il intègre l'Académie de Toulouse après une éducation artistique menée par son père Jean-Marie-Joseph Ingres lui-même peintre et sculpteur.
En visite près de Montauban (82), je me suis rendue au musée Ingres qui présente jusqu'au 4 octobre 2009 son exposition Ingres et les modernes. Y sont réunis pour l'occasion plus de 200 œuvres prêtées par des musées et des particuliers du monde entier. On peut ainsi découvrir ou redécouvrir (sans modération) des peintures du maître dont notamment Oedipe et le Sphinx, Mademoiselle Rivière et Monsieur Bertin en provenance du musée du Louvre, La Grande Odalisque étant très casanière est quant à elle restée à Paris.
Picasso, Dali, Françis Bacon, Mel Ramos... nombreux ont été inspiré par Ingres et en témoignent par la richesse de leurs œuvres présentées au cours de cette exposition.Jean-Auguste-Dominique Ingres naît à Montauban le 29 août 1780. A l'âge de 11 ans il intègre l'Académie de Toulouse après une éducation artistique menée par son père Jean-Marie-Joseph Ingres lui-même peintre et sculpteur.
En 1796, Ingres quitte Toulouse pour Paris où il devient l'élève de Jacques-Louis David.
En 1801, il remporte le Prix de Rome grâce à Achille recevant les ambassadeurs d'Agamemnon.
De 1806 à 1820, il effectue un premier voyage à Rome où il découvrira Raphaël pour qui il éprouve une forte admiration. Il devient célèbre en France à partir de 1824 avec Vœux de Louis XIII.
De 1835 à 1841, il est directeur de l'Académie de France à Rome.
Artiste peintre, il nourrit aussi une seconde passion : la musique et sera deuxième violon à l'Orchestre du Capitole de Toulouse.
Ses oeuvres majeurs telles que La Grande Odalisque, La Grande Baigneuse, Le Bain turc, Portrait de monsieur Bertin, Mademoiselle Rivière achèveront d'établir sa notoriété.
Il meurt à Paris le 14 janvier 1867.
En 1801, il remporte le Prix de Rome grâce à Achille recevant les ambassadeurs d'Agamemnon.
De 1806 à 1820, il effectue un premier voyage à Rome où il découvrira Raphaël pour qui il éprouve une forte admiration. Il devient célèbre en France à partir de 1824 avec Vœux de Louis XIII.
De 1835 à 1841, il est directeur de l'Académie de France à Rome.
Artiste peintre, il nourrit aussi une seconde passion : la musique et sera deuxième violon à l'Orchestre du Capitole de Toulouse.
Ses oeuvres majeurs telles que La Grande Odalisque, La Grande Baigneuse, Le Bain turc, Portrait de monsieur Bertin, Mademoiselle Rivière achèveront d'établir sa notoriété.
Il meurt à Paris le 14 janvier 1867.
Œdipe et le Sphinx
Alfred Courmes, Œdipe et le Sphinx (version scoute), 1944, 131 x 92, Reims, collection particulière.
Vik Muniz, Œdipe and Sphinx, after Jean-Auguste Dominique Ingres (Pictures of Junk), 2006, photographie chromo-génique (C-print), 237 x 180, New York, atelier de l'artiste (grâce à la courtoisie de Sikkema Jenkins and C°, New York).
Angélique
Angélique
Paul Duchein, Pas de commentaire... Angélique aime les militaires, 2007, technique mixte, 41 x 50 x 11, Montauban, atelier de l'artiste.
Au premier plan et de gauche à droite : Alfred Janniot, Femme à la guirlande, 1921-1922, plâtre, 59 cm de haut, Nice, collection de Michel Wihelm.
Robert Wlérick, La Source, 1920, plâtre, 111 x 28 x 28, Roubaix, La Piscine-Musée d'Art et d'Industrie André-Diligent, don famille Wlérick, 2000.
Alexandre Falguière, La Source ou Eve, 1856, bronze, 76 cm de haut, Paris, collections de la Comédie-Française.
Au second plan : Yasumasa Morimura, Portrait (La Source) I, II et III, 1989, trois photographies couleur, 242,3 x 120 chaque, Rancho Santa Fe, Californie Iris et Matthew Strauss.
Robert Wlérick, La Source, 1920, plâtre, 111 x 28 x 28, Roubaix, La Piscine-Musée d'Art et d'Industrie André-Diligent, don famille Wlérick, 2000.
Alexandre Falguière, La Source ou Eve, 1856, bronze, 76 cm de haut, Paris, collections de la Comédie-Française.
Au second plan : Yasumasa Morimura, Portrait (La Source) I, II et III, 1989, trois photographies couleur, 242,3 x 120 chaque, Rancho Santa Fe, Californie Iris et Matthew Strauss.
Salvador Dali, La Vénus aux béquilles, 1964, plat en métal peint et collage, 59 x 43,5, Cannes, collection particulière.
La Grande Odalisque
Ingres, Tête de la Grande Odalisque, date inconnue, 42 cm de diamètre, Cambral, musée des Beaux-Arts, dépôt du musée du Louvre.
Pablo Picasso, La Grande Odalisque, d'après Ingres, 1907, encre bleue, gouache, crayon, 47,7 x 62,5, Paris, musée Picasso.
Julie An, Odalisque (after Ingres), 1996, photographie couleur, 101,5 x 76, collection particulière.
Mademoiselle Rivière
De gauche à droite : Jiri Kolar, Hommage à Mademoiselle Rivière, Papillons, 1981, collage, 30 x 23, Paris, galerie Lelong.
Larry Rivers, I like Ingres, a copy, 1962, huile et fusain sur toile, 152, 4 x 107, Wahington, Hirschhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, don Joseph H. Hirschhorn, 1966.
Larry Rivers, I like Ingres, a copy, 1962, huile et fusain sur toile, 152, 4 x 107, Wahington, Hirschhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, don Joseph H. Hirschhorn, 1966.
Monsieur Bertin
J'adore Ingres. J'ai passé quatre de mes journées au milieu de ses tableaux en séchant des cours lors de la rétrospective au Louvre, il y a trois ans. Le musée de Montauban est inscrit dans ma liste depuis longtemps déjà. Je pourrais te parler de ses croquis, du rendu des tissus et des ses fonds flous pendant des heures! Quant à Bacon, je désespère de voir un jour une expo digne de son talent ailleurs qu'à Londres. Très contente d'avoir un nouveau sujet d'échanges avec toi!
RépondreSupprimerMerci pour ce gentil message, moi de même chère mademoiselle.
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