"... à l'usage des personnes découragées ou dégoûtées de la vie pour des raisons qui, en somme, ne nous regardent pas."
Alors non, je n'ai pas envie de me suicider. Je me suis arrêtée devant ce livre qui il faut l'avouer intrigue par son titre. Au dos du livre, l'auteur dénonce le jugement qui entoure le suicide et la famille du suicidé et dit avoir effectué des recherches et travaux dans le but de combattre ce préjugé "stupide, néfaste et malsain".
J'ai toujours entendu dire qu'il fallait être lâche pour se suicider mais personnellement et sans vouloir rentrer dans la polémique, je pense au contraire qu'il faut une certaine dose de courage pour dire adieu à tout ce qu'on a dans la vie. Bien sûr ça doit être plus facile quand on a plus rien à perdre et que l'on souhaite que "le calvaire" se termine. Pour ma part, je considère qu'aucun n'a le droit de juger cet acte (très triste) ne sachant pas ce qu'il s'est passé dans la vie d'autrui. Comme dit Jean Bruller alias Vercors (1902-1991) : "Il est peu de personnes qui ne regrettent de n'avoir pu choisir le lieu, l'époque et les circonstances de leur naissance. Or, il a été donné à l'homme de pouvoir mourir, s'il le veut, quand il lui plaît, où il lui plaît, et comme il lui plaît". Mais l'auteur va justement nous montrer par son argumentation que cette affirmation n'est pas toujours vraie.
Donc ne vous méprenez pas, le but de ce livre n'est pas de promouvoir le suicide, bien au contraire. A première vue Jean Bruller par un style littéraire très humoristique renseigne le lecteur sur le meilleur moyen de ne pas se rater et par son second degré produit tout l'effet inverse. Mais ces 21 recettes cachent aussi d'autres convictions, celles de dénoncer les méthodes utilisées lors d'interrogatoires et d'exterminations que nous connaissons et qui ont sévi ou sévissent encore dans certains pays ou encore l'allongement croissante de l'espérance de vie due à "une vieillesse infiniment retardée". C'est pour cette seconde facette que j'ai apprécié cet album illustré par l'auteur, qui à mon sens nous fait réfléchir sur les mutations et les réalités de notre société.
21 Recettes pratiques de MORT violente publié pour la première fois en 1926 est disponible aux éditions Portaparole.
Alors non, je n'ai pas envie de me suicider. Je me suis arrêtée devant ce livre qui il faut l'avouer intrigue par son titre. Au dos du livre, l'auteur dénonce le jugement qui entoure le suicide et la famille du suicidé et dit avoir effectué des recherches et travaux dans le but de combattre ce préjugé "stupide, néfaste et malsain".
J'ai toujours entendu dire qu'il fallait être lâche pour se suicider mais personnellement et sans vouloir rentrer dans la polémique, je pense au contraire qu'il faut une certaine dose de courage pour dire adieu à tout ce qu'on a dans la vie. Bien sûr ça doit être plus facile quand on a plus rien à perdre et que l'on souhaite que "le calvaire" se termine. Pour ma part, je considère qu'aucun n'a le droit de juger cet acte (très triste) ne sachant pas ce qu'il s'est passé dans la vie d'autrui. Comme dit Jean Bruller alias Vercors (1902-1991) : "Il est peu de personnes qui ne regrettent de n'avoir pu choisir le lieu, l'époque et les circonstances de leur naissance. Or, il a été donné à l'homme de pouvoir mourir, s'il le veut, quand il lui plaît, où il lui plaît, et comme il lui plaît". Mais l'auteur va justement nous montrer par son argumentation que cette affirmation n'est pas toujours vraie.
Donc ne vous méprenez pas, le but de ce livre n'est pas de promouvoir le suicide, bien au contraire. A première vue Jean Bruller par un style littéraire très humoristique renseigne le lecteur sur le meilleur moyen de ne pas se rater et par son second degré produit tout l'effet inverse. Mais ces 21 recettes cachent aussi d'autres convictions, celles de dénoncer les méthodes utilisées lors d'interrogatoires et d'exterminations que nous connaissons et qui ont sévi ou sévissent encore dans certains pays ou encore l'allongement croissante de l'espérance de vie due à "une vieillesse infiniment retardée". C'est pour cette seconde facette que j'ai apprécié cet album illustré par l'auteur, qui à mon sens nous fait réfléchir sur les mutations et les réalités de notre société.
21 Recettes pratiques de MORT violente publié pour la première fois en 1926 est disponible aux éditions Portaparole.
Voilà. Suffit que je m'absente et que je n'ai pas accès à Internet pour que tu postes. ET en plus, tu pourrais poster ailleurs pour les bouquins intéressants ! ;)
RépondreSupprimerSpa ma faute! Il y a, paraît-il une certaine personne qui devrait me faire un compte administrateur sur un certain blog. Tu la connais?
RépondreSupprimer