C'est du 23 juin au 30 septembre 2009 que le Musée des beaux-arts Hyacinthe Rigaud situé 16 rue de l'Ange à Perpignan accueille l'exposition Rigaud intime, 2009 étant en effet l'année de commémoration des 350 ans de la naissance de Hyacinthe Rigaud et de l’annexion par la France des comtés correspondant à la Catalogne du nord par la signature du traité des Pyrénées.
Cette exposition regroupe 119 tableaux et 50 documents historiques abordant les thèmes de la littérature, la philosophie, la musique, la théologie, l'histoire et plongeant le visiteur au cœur de la France du XVIIème siècle.
Jacint Rigau né à Perpignan le 18 juillet 1659, année où Louis XIV signe le Traité des Pyrénées qui fixe la frontière entre la France et l'Espagne sur la ligne des Pyrénées, faisant du Roussillon une province française.
Issu d'une famille d'artistes (son bisaïeul Honorat, son grand-père Jacinto, son grand-oncle Honorat s'illustrèrent dans le retable d'église à panneaux peints et son père Maties exerça le métier de maître tailleur) veut devenir peintre et développe un goût pour les tissus et leur rendu sensible. Famille "aisée", les Rigau possédaient des vignes et des maisons en plein coeur de la ville.
Jacint Rigau commence son apprentissage à Montpellier dans l'atelier d'Antoine Ranc où il découvre la peinture flamande dont celle de Van Dyck pour laquelle il s'émerveille et qui influencera toute son oeuvre. En 1677, il quitte le Languedoc pour Lyon où il fait ses débuts et s'aménage une clientèle fidèle au-delà de 1681, période où il se fixe définitivement à Paris.
Maître dans l'art du portrait, il se fait remarquer par Monsieur, frère du roi Louis XIV qui se fait son protecteur. Il francise alors son nom pour devenir Hyacinthe Rigaud.
Rigaud sera sollicité autant par les princes d'Europe que par les aristocrates français et les riches Perpignanais. Il peint en 1701 le portrait de Louis XIV en grand costume royal, son œuvre la plus célèbre et réalise des autoportraits pour lui-même et ses clients car il était très chic à l'époque de posséder un portrait de l'artiste.
En 1709, il est anobli à Perpignan et honneur rare dirige en 1733 l'Académie de Peinture.
Il ne revient qu'une seule fois à Perpignan mais reste fidèle à sa famille et réalise de beaux portraits pour sa mère et sa sœur.
Dans son atelier, il fait reproduire par ses apprentis ses œuvres sous formes de gravures qui circulent dans toute l'Europe.
A la fin de sa vie, il se tourne vers la religion et réalise des œuvres sur ce thème.
Il meurt à Paris le 29 décembre 1743.
Cette exposition regroupe 119 tableaux et 50 documents historiques abordant les thèmes de la littérature, la philosophie, la musique, la théologie, l'histoire et plongeant le visiteur au cœur de la France du XVIIème siècle.
Jacint Rigau né à Perpignan le 18 juillet 1659, année où Louis XIV signe le Traité des Pyrénées qui fixe la frontière entre la France et l'Espagne sur la ligne des Pyrénées, faisant du Roussillon une province française.
Issu d'une famille d'artistes (son bisaïeul Honorat, son grand-père Jacinto, son grand-oncle Honorat s'illustrèrent dans le retable d'église à panneaux peints et son père Maties exerça le métier de maître tailleur) veut devenir peintre et développe un goût pour les tissus et leur rendu sensible. Famille "aisée", les Rigau possédaient des vignes et des maisons en plein coeur de la ville.
Jacint Rigau commence son apprentissage à Montpellier dans l'atelier d'Antoine Ranc où il découvre la peinture flamande dont celle de Van Dyck pour laquelle il s'émerveille et qui influencera toute son oeuvre. En 1677, il quitte le Languedoc pour Lyon où il fait ses débuts et s'aménage une clientèle fidèle au-delà de 1681, période où il se fixe définitivement à Paris.
Maître dans l'art du portrait, il se fait remarquer par Monsieur, frère du roi Louis XIV qui se fait son protecteur. Il francise alors son nom pour devenir Hyacinthe Rigaud.
Rigaud sera sollicité autant par les princes d'Europe que par les aristocrates français et les riches Perpignanais. Il peint en 1701 le portrait de Louis XIV en grand costume royal, son œuvre la plus célèbre et réalise des autoportraits pour lui-même et ses clients car il était très chic à l'époque de posséder un portrait de l'artiste.
En 1709, il est anobli à Perpignan et honneur rare dirige en 1733 l'Académie de Peinture.
Il ne revient qu'une seule fois à Perpignan mais reste fidèle à sa famille et réalise de beaux portraits pour sa mère et sa sœur.
Dans son atelier, il fait reproduire par ses apprentis ses œuvres sous formes de gravures qui circulent dans toute l'Europe.
A la fin de sa vie, il se tourne vers la religion et réalise des œuvres sur ce thème.
Il meurt à Paris le 29 décembre 1743.
Hyacinthe Rigaud, Portrait de Gaspard de Gueidon (1688-1767), avocat général au parlement de Provence, en Céladon joueur de musette, 1735.
Hyacinthe Rigaud, Portrait de son épouse Élisabeth Le Gouy (vers 1668-1743), entre 1707 et 1710 pour la tête et vers 1740 pour le vêtement et le fond.
Hyacinthe Rigaud, Autoportrait dit au turban, 1698.
Les deux peintures ont été réalisées en 1698.
L'autoportrait à gauche fut certainement léguée à l'Académie Royale de peinture et de sculpture, s'inspirant de façon explicite d'un des tableaux de Rembrandt (1640, Londres, National Gallery), Rigaud était un fervent admirateur du maître hollandais.
L'autoportrait à droite fut offert par Rigaud à son ami M.Dazy en 1706.
L'autoportrait à gauche fut certainement léguée à l'Académie Royale de peinture et de sculpture, s'inspirant de façon explicite d'un des tableaux de Rembrandt (1640, Londres, National Gallery), Rigaud était un fervent admirateur du maître hollandais.
L'autoportrait à droite fut offert par Rigaud à son ami M.Dazy en 1706.
Hyacinthe Rigaud, Autoportrait dit au cordon noir de l'ordre de Saint-Michel devant l'esquisse des portraits d'Élisabeth de Gouy (vers 1868-1743) et de sa fille Marguerite Charlotte Le Juge, 1727.
Hyacinthe Rigaud, Portrait présumé de Marie Catherine Geneviève Boucher (vers 1700-13 avril 1783), épouse de René François de Grimaudet (30 juillet 1684-3 mars 1755), 1738.
non, mais c'est quoi ce bordel?! la peinture c'est bien, mais le gâteau du dimanche, il est où? hein? il est où?
RépondreSupprimerOups, promis je répare bientôt ce petit oubli.
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